Monsieur
le
Bourgmestre,
Mesdames
et
Messieurs
les
Echevins,
Dans
le
cadre
de
l’enquête
publique
sous
référence
et
de
façon
à
contribuer
à
une
décision
sur
ce
dossier
conforme
à
des
objectifs
de
respect
de
l’environnement,
de
développement
économique
durable
et
de
protection
de
notre
patrimoine
naturel,
nous
souhaiterions
attirer
votre
attention
sur
plusieurs
points
pour
lesquels
nous
vous
demandons
d’investiguer,
afin
de
motiver
la
décision
qui
interviendra.
D’une
façon
générale,
nous
estimerions
idéal
de
voir
toute
demande
de
ce
type
suspendue.
Il
serait
illogique
d’accepter
des
projets
ayant
un
impact
lourd
et
contraire
aux
options
retenues
comme
devant
déterminer
le
développement
de
notre
commune
pour
les
années
à
venir.
Il
convient
de
promouvoir
un
autre
modèle
agricole
que
celui
incarné
par
ce
type
d’exploitations
qui,
en
plus
de
générer
des
nuisances
environnementales
importantes,
abiment
l’image
de
l’agriculture
wallonne,
génèrent
très
peu
de
retombées
pour
l’économie
locale
et
produisent
des
aliments
de
piètre
qualité,
tant
en
terme
de
goût
que
de
santé
publique.
Selon
nous,
le
sauvetage
du
modèle
agricole
wallon
passera
par
le
développement
et
la
promotion
des
filières
de
qualité
et
de
proximité.
Les
circuits
courts,
qui
ne
se
révèlent
pas
plus
onéreux
à
condition
d’être
bien
organisés,
méritent
d’être
privilégiés
et
soutenus
par
les
pouvoirs
publics.
Dans
cette
optique,
nous
tenons
à
rappeler
que
chaque
citoyen
joue
également
un
rôle
essentiel
par
ses
choix
quotidiens
de
consommation
pour
orienter
le
type
de
production
agricole
qu’il
souhaite
voir
se
développer.
Le
soutien
à
ce
type
de
projet
devrait
en
outre
constituer
une
priorité
pour
le
prochain
exécutif
communal
et
figurera
parmi
nos
priorités
en
vue
des
élections
de
2012.
Administration
communale
d’Anhée
A
l’attention
du
Collège
communal
d’Anhée
Place
communale,
6
5537
ANHEE
D’une
façon
plus
particulière,
voici
donc
quelques
questions
et
observations
qui
sont
les
nôtres
à
la
lecture
du
dossier
introduit
par
les
demandeurs
:
1. Quant
à
l’impact
des
vents
dominants
et
aux
nuisances
olfactives
estimées
– Sachant
que
l’installation
de
lavage
de
l’air
atténuerait
de
moitié
(voire
de
60
à
70
%)
les
nuisances
olfactives
et
que
cette
estimation
est
réalisée
par
le
concepteur
de
l’installation,
– Sachant
que
des
nuisances
olfactives
peuvent
être
causées
aussi
par
l’épandage,
– Sachant
que
les
vents
dominants
viennent
du
SO
(aussi
du
S
et
de
l’O)
à
une
vitesse
moyenne
de
2
à
4m/s,
des
nuisances
olfactives
pourraient
atteindre
une
partie
du
village
de
Denée.
Existe-‐t-‐il
des
mesures
supplémentaires
à
mettre
en
œuvre
afin
d’atténuer
un
maximum
ces
nuisances
pour
le
bien-‐être
des
habitants
?
Si
oui,
lesquelles
?
2. Quant
aux
nuisances
causées
par
le
charroi
– Sachant
qu’au
total
(charroi
d’évacuation
du
lisier
compris),
236
véhicules
par
an
seront
mis
en
circulation
pour
effectuer
les
tâches
inhérentes
à
l’activité
de
la
porcherie
industrielle,
ce
qui
représente
un
trafic
d’environ
quatre
véhicules
par
semaine
en
moyenne,
– Sachant
que
la
porcherie
est
située
en
bordure
de
la
N951
et
de
la
N932
et
que
des
véhicules
seraient
amenés
à
traverser
des
villages
de
l’entité
(Bioul)
et
hors-‐entité
(Saint-‐Gérard,
Mettet,…),
le
charroi
risque
de
générer
des
poussières,
de
détériorer
les
routes
et
de
manière
générale,
il
risque
de
causer
des
nuisances
aux
habitants
et
aux
usagers
de
la
route.
Pourriez-‐vous
rester
vigilants
quant
à
ces
risques
?
3. Quant
à
l’augmentation
considérable
du
nombre
de
bovins
Sachant
que
le
nombre
de
bovins
passera
de
42
à
120,
existe-‐t-‐il
des
risques
de
nuisances
supplémentaires
?
Faut-‐il
prévoir
une
augmentation
du
charroi
?
4. Quant
au
bien-‐être
des
animaux
Dans
une
exploitation
de
ce
type
se
pose
inévitablement
la
question
du
bien-‐être
des
animaux.
En
effet,
1816
porcs
vivront
sous
1644
m2
de
toiture.
Un
espace
restreint
n’offre
pas
de
bonnes
conditions
de
vie
aux
animaux
et
provoque,
chez
eux,
du
stress
et
des
maladies.
C’est
pourquoi
ils
reçoivent
des
traitements
médicamenteux
anti-‐stress
et
antibiotiques.
Ces
éléments
se
retrouvent,
in
fine,
dans
notre
alimentation
en
plus
faible
quantité
et
nuisent
à
notre
santé.
C’est
donc
une
question
de
santé
publique
non
négligeable
!
Nous
estimons
que
la
réponse,
positive
ou
négative,
apportée
par
le
collège
communal
à
cette
demande
doit
tenir
compte
des
différents
critères
économiques,
sociaux
et
environnementaux
énumérés
plus
haut.
Vous
remerciant
de
bien
vouloir
tenir
compte
de
la
présente,
nous
vous
transmettons,
Monsieur
le
Bourgmestre,
Mesdames
et
Messieurs
les
Echevins,
nos
salutations
les
plus
cordiales.
Pour
la
locale
ECOLO
d’Anhée,
Tonneaux Steve
(Secrétaire politique)
Jean-‐François Dury
(Secrétaire administratif)